Rare seconde édition de la traduction française, due à Jean-Nicolas-Sébastien Allamand, membre de la société royale de Londres. L'édition originale latine des "Elementa chemiae" fut publiée en 1732. Pour cette édition de 1752, on connait des pages de titre avec deux libraires différents. Une première Amsterdam et Leipzig, Arktée et Merkus et celle ci Leide, Corneille Haak. Malgré ça les deux sont identiques. Ce traité est important, dans l'histoire de la chimie et de sa diffusion, pour trois raisons. En raison, d'une part, des deux premières parties des "Elemens" qui forment un manuel introductif à la Chimie du XVIIIe siècle où se trouvent conjuguer une approche historique et contemporaine et où l'auteur retrace l'histoire de cette science et propose une synthèse des travaux contemporains (il s'agit des parties intitulées "histoire" et "théorie de l'art"). Deuxièmement, en raison de la chimie personnelle développée par Boerhaave qui repose sur cinq éléments distincts : le feu, l'air, l'eau, la terre et les "menstrues" (les liquides capables de liquéfier un solide). Et dernièrement, du fait de son étude sur les "vaisseaux et instruments" nécessaires dans un laboratoire de chimie et sur leur utilisation raisonnée. 17 planches repliées représentent de nombreux instruments ou expériences de chimie. Cachet de l'Institut Catholique de Paris annulé