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Ouvrages | ARTS & LETTRES / Littérature Madame Bovary. Moeurs de province
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(Réf. 65279)
3 800 TTC
FLAUBERT, Gustave
Madame Bovary. Moeurs de province
Paris, Michel Lévy frères [Typ. de Mme Ve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46], 1857, in-12, 2 volumes, [1] feuillet de dédicade, [1] faux-titre, 490 pages en numérotation continue, avec [1] feuillet de titre non compris dans la pagination en tête du tome II., Demi-chagrin aubergine de l'époque, dos à faux nerfs et fleuronnés.
3 800 TTC
ÉDITION ORIGINALE en librairie, publiée après la parution en livraisons dans la Revue de Paris en 1856. PREMIER TIRAGE de l'édition ordinaire, contenant en tête du tome I la dédicace "à Marie-Antoine-Jules Sénart", c'est-à-dire Sénard, l'avocat qui défendit la cause célèbre de ce roman poursuivit par le parquet de la Seine pour outrage aux bonnes moeurs, orthographié avec un "t" final qui sera corrigé par le "d" dès le second tirage. En outre, on détermine l'origine de ce tirage en relevant quelques fautes non encore corrigées, dont: pages 50 et 67 non chiffrées ; page 145 (ligne 23), "demanda-t-elle" au lieu de "se demanda-t-elle" ; page 290 (ligne 25), il y a une virgule après "abîme" ; page 377 (21), impression mauvaise du premier mot "Puis" ; etc. (Piclin). "C'est associé à celui de Madame Bovary que le nom de Flaubert apparut pour la première fois sur une couverture" (En français dans le texte). Ce chef-d'oeuvre immense rassemble à lui trop de qualificatifs pour que l'on puisse ici en faire l'étalage. Retenons néanmoins quelques phrases d'un autre monument de la littérature française, Émile Zola, dans le Le Messager de l'Europe (novembre 1875): "Quand Madame Bovary parut, il y eut toute une évolution littéraire. Il sembla que la formule du roman moderne, éparse dans l'oeuvre colossale de Balzac, venait d'être réduite et clairement énoncée dans les quatre cents pages d'un livre. Le code de l'art nouveau se trouvait écrit. Madame Bovary avait une netteté et une perfection qui en faisaient le roman type, le modèle définitif du genre. Il n'y avait plus, pour chaque romancier, qu'à suivre la voie tracée, en affirmant son tempérament particulier et en tâchant de faire des découvertes personnelles. Certes, les conteurs de second ordre continuèrent à battre monnaie avec leurs histoires à dormir debout ; les écrivains qui se sont taillés une spécialité en amusant les dames n'abandonnèrent pas leurs récits à l'eau de rose. Mais tous les débutants de quelque avenir reçurent une profonde secousse ; et il n'en est pas un aujourd'hui, parmi ceux qui ont grandi, qui ne doive reconnaître tout au moins un initiateur en Gustave Flaubert. Il a, je le répète, porté la hache et la lumière dans la forêt parfois inextricable de Balzac. Il a dit le mot vrai et juste que tout le monde attendait." Il manque le faux-titre du tome II. Couvertures non conservées. Sans le catalogue éditeur qui terminait le tome I. Petit accroc réparé et petite tache brune au feuillet de dédicace. Dos insolés. Carteret, I, 263-266. Clouzot, 121. En Français dans le texte, 277. G.-R. Piclin, "L'Édition originale de Madame Bovary". Les Amis de Flaubert. Année 1960, Bulletin n° 16, p. 54 [En ligne]. Vicaire III, 721-723.
Librairie Alain Brieux - 48, rue Jacob - 75006 Paris - Tél.: 01 42 60 21 98 - Graphisme: Maud - Réalisation: STUDIO DE LÀ ®