facebook
instagram
Ouvrages | Médecine, anatomie / ⚕ MÉDECINE : SCIENCES PRÉCLINIQUES / Pharmacie Onze ouvrages et opuscules sur le quinquina
recherche
zoom
Passez votre souris sur la photo pour ZOOMER
(Réf. 88636)
1 200 TTC
QUINQUINA] RECUEIL FACTICE
Onze ouvrages et opuscules sur le quinquina
1816-1871, in-8, 11 pièces et 2 LAS., Demi-chagrin brun, quelques couvertures conservées.
1 200 TTC
Intéressant recueil qui concerne la culture du quinquina et l'utilisation en pharmacie du principal dérivé de son écorce : la quinine, fébrifuge d'une grande efficacité. À partir des années 1820, le commerce du quinquina devient d'un des plus importants de la droguerie, du fait de la croissance de la demande, liée à la mise au point du sulfate de quinine par les pharmaciens Pelletier et Caventou. Le droguiste Auguste-Pierre Delondre est l'un des premiers à le fabriquer. Rapidement, un commerce intense, mondialisé et spéculatif s'organise entre les lieux de culture, qui se déplacent progressivement des Andes aux Indes, et de transformation*. Cette réunion a été mise en oeuvre par Jean-Léon Soubeiran (1827-1892), dont le cachet ex-libris apparait sur chacune des pages de titre des ouvrages et opuscules qui la composent. Ce professeur en pharmacie à l'École de Montpellier était le fils d'Eugène Soubeiran, découvreur du chloroforme. Il fit ses études à Montpellier et à Paris ; il devint professeur agrégé à l'École de pharmacie de Paris en 1855, puis professeur de pharmacie à la Faculté de médecine de Montpellier. Il succède à Auguste Duméril au poste de secrétaire de la Société d'Acclimatation de Paris en 1861. Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : [1] Eugène SIMON, Résumé de l'histoire du quinquina. Thèse. Paris, Poussielgue, 1836. 24 pp. [2] Philipp PHOEBUS, Die Delondre-Bouchardatsche China-Rinden. Giessen, Rickersche, 1864. 75-[1] pp., 1 tableau depl. JOINT : une lettre autographe signée de l'auteur, rédigée en allemand sur papier bleu, à Giessen le 10 octobre 1867. 4 pp. Phoebus d'adresse à son collègue de Paris, Soubeiran, pour lui offrir son "traité très intéressant" sur le quinquina. [3] LAUBERT, Recherches botaniques, chimiques, pharmaceutiques sur le quinquina. Paris, Panckoucke, 1816. 157 pp. [4] Sirop de quinquina dosé. Application de la méthode du dosage de la quinine de MM. Glénard et Guilliermond aux préparations pharmaceutiques. Extrait de la Gazette médicale de Paris, année 1860. 7-[1] pp. [5] Alfred LABARRAQUE, Mémoire sur le quinium. Paris, Germer Baillière, 1856. 31 pp. [6] BOUQUET, SCHAEUFFELE, Recherches et observations pour servir à l'histoire de la quinine (1851). 24 pp. [7] Jules LÉPINE, Rapport à M. Bontemps sur l'acclimatation des cinchonas (1865). 16 pp. [8] J.E. DE VRY, On the Cinchona Bark of British India. 6 pp. Tiré à part extrait du Pharmaceutical Journal, juin 1864. [9] Jean-Léon SOUBEIRAN et Augustin Delondre, Note sur la culture des cinchonas. 4 pp. Tiré à part extrait du Bulletin de la Société impériale d'acclimatation, août 1867. [10] HARDY, Note sur la culture qu quinquina en Algérie. 13 pp. Tiré à part extrait du Bulletin de la Société impériale d'acclimatation, août 1868. [11] Augustin-Ambroise DELONDRE, Progrès récents de l'acclimatation des cinchonas dans les Indes britanniques. 7 pp. Tiré à part extrait du Bulletin de la Société impériale d'acclimatation, mai-juin 1871. JOINT : une lettre autographe signée de l'auteur, rédigée à Graville-Havre le 25 août 1856. Augustin-Ambroise (1823-1879) était le fils du célèbre Auguste-Pierre Delondre. *Voir : Claire Fredj. « Pour l'officine et pour l'usine. La France et le commerce du quinquina au XIXe siècle », Revue d'histoire moderne & contemporaine, vol. 66-3, no. 3, 2019, pp. 103-127.
Librairie Alain Brieux - 48, rue Jacob - 75006 Paris - Tél.: 01 42 60 21 98 - Graphisme: Maud - Réalisation: STUDIO DE LÀ ®