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Ouvrages | SCIENCES / ☼ DISCIPLINES SCIENTIFIQUES / Généralités | Histoire des sciences Opuscula Posthuma [Tomus primus - secundus]
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(Réf. 86905)
2 500 TTC
HUYGENS, Christiaan
Opuscula Posthuma [Tomus primus - secundus]
Amstellodami [Amsterdam], apud Janssonio-Waesbergios, 1728, in-4, [16]-226-[2]-184 pp., 43 pl., Demi-basane postérieure (fin XVIIIe, début XIXe s.), dos lisse et fileté.
2 500 TTC
Ces deux tomes des Opuscula posthuma constituent une partie des Opera Reliqua, qui avaient été elles-mêmes publiées au sein des oeuvres collectives (Opera varia), éditées sous la direction de Gravesande en 1724-1728. Elles ont paru pour la première fois en 1703 (Leyde, Cornelius Boutesteyn). Elles contiennent, en tête de volume, la Dioptrica, illustrée de 19 planches, qui constitue une théorie complète du télescope et du microscope, accordant une grande place à la fabrication du verre et au polissage des lentilles. L'ouvrage s'achève sur la Descriptio automati planetarii dans laquelle Huygens fait usage des fractions continues "pour rapporter entre elles, avec des approximations croissantes, les périodes des différents corps célestes" (Houzeau et Lancaster) ; cette partie est illustrée des 4 planches du célèbre automate planétaire conçu par Huygens et construit par Van Ceulen en 1682. Les autres traités sont : - Commentarii de formandis poliendisque vitris ad telescopia (3 pl.) ; - Dissertatio de coronis et parheliis (8 pl.) ; - De motu corporum ex percussione (5 pl.) ; - De vi centrifuga (4 pl.) ; Huygens démontre ici les théorèmes relatifs à la force centrifuge qu'il avait exposé en 1673 dans l'Horologium oscillatorium. Le mathématicien, astronome et physicien néerlandais Christiaan Huygens (1629-1695) fut l'inventeur du télescope aérien, ainsi appelé parce que l'oculaire et l'objectif n'étaient plus reliés par un tube continu. Cet instrument permettait "de se passer du tube en disposant convenablement les lentilles le long d'un simple support longitudinal, destiné à les maintenir dans la position convenable. Dès cet instant, le problème de la construction des lunettes astronomiques se trouva transformé. Aucune limite de dimension n'était plus imposé aux lunettes dites aériennes; tout au moins ces limites ne dépendaient plus que de l'habileté des opticiens à tailler des verres de très grande distance focale" (Daumas, Les instruments scientifiques aux XVIIe et XVIIIe siècles, p. 46). Ce télescope permit à Huygens de découvrir la lune de Saturne et d'observer la véritable forme des anneaux de cette planète. Dos usé, rousseurs claires. DSB VI, 612. Houzeau & Lancaster, 3427. Poggendorff, I, 1165.
Librairie Alain Brieux - 48, rue Jacob - 75006 Paris - Tél.: 01 42 60 21 98 - Graphisme: Maud - Réalisation: STUDIO DE LÀ ®