Sixième et dernier livre de la Medicina practica en seconde édition, publiée à Lyon en 1629-1636. L'édition originale ce grand traité a paru à Wittenberg chez les héritiers de Zacharias Schürer en 1628-1635. Ce volume contient les travaux de Sennert sur les "maladies cachées", soit celles induites par les poisons, la contagion, la sorcellerie, ainsi que les maladies vénériennes. Daniel Sennert (1572-1637), né à Breslau en Pologne, est l'un des plus célèbres médecins érudits du XVIIe siècle. Il occupa la chaire de médecine à l'Université de Wittemberg pendant 35 ans. Il a tenté d'unir pour la première fois les principes d'Aristote, de Galien, de Paracelse et des atomistes. Ce défenseur de la pathologie humorale de Galien était fortement ancré dans les anciennes traditions de la pensée médicale (Heirs of Hippocrates). Il fut par ailleurs le premier à donner une description scientifique de la scarlatine, il enrichit les connaissances sur le scorbut, la dysenterie et l'alcoolisme. C'était un clinicien compétent, mais aussi un médecin spagyrique, adepte de la sorcellerie. Ex-libris ancien manuscrit sur la page de titre. Étiquette au monogramme N. H. (Nicole Hebecourt). Feuillets légèrement brunis, une auréole en marge des premiers feuillets, pliures angulaires sur certaines pages, petites taches d'encre sur les tranches et sur la reliure. Krivatsy n° 10949.