CRÉTINISME] GALLO, RIBERI, BERTINI, SISMONDA, CANTU, BONINO, DESPINE
Rapport de la commission créée par S. M. Le roi de Sardaigne pour étudier le crétinisme
Turin, imprimerie royale, 1848, in-4, XXVIII-224-[3] pp., demi-chagrin brun, dos orné.
9 planches lithographiées par Doyen et cie.
La commission réunie par le roi Charles-Albert fut chargée d'enquêter sur les cas élevés de crétinisme dans les états sardes et plus précisément en Savoie dès 1845. Le rapport, rédigé en italien, traduit et publié en français en 1848, établit que le crétinisme est une maladie due au manque, d'origine congénitale, d'hormones thyroïdiennes. Il se manifeste par un développement physique et mental arrêté. Par ailleurs, cette maladie peut également être due à une carence en iode, notamment dans les régions montagneuses, ce qui entraîne la formation d'un goitre.
Le docteur Cerise était un des membres correspondants de cette commission. Il connaissait admirablement la Savoie où il avait grandi et où il aida, quelques années après, Baillarger, alors rapporteur d'une commission d'enquête sur le goitre et le crétinisme.
Charles Marie Joseph Despine (1792-1856), directeur de l'École des Mines de Moutiers, inspecteur général des mines du royaume de Sardaigne et administrateur de la dette publique fit aussi partie de cette commission.